Qui sont les consommateurs de compléments alimentaires ? Que pensent les non-consommateurs ? Ont-ils une vision positive des produits ? Si la consommation de compléments alimentaires à tendance à se démocratiser, il est nécessaire de comprendre à qui s’adressent les produits que nous fabriquons.

Qui sont les consommateurs de compléments alimentaires ?

1 Français sur 2 a consommé des compléments alimentaires au cours des 12 derniers mois. Un chiffre encourageant. Si la majorité des consommateurs sont en fait des consommatrices, le schéma familial et la catégorie socio-professionnelle sont aussi des paramètres à prendre en compte. On retrouve 63 % des consommateurs réguliers comme ayant des enfants de moins de 18 ans. Ils donnent d’ailleurs des compléments alimentaires à leurs enfants pour 60 % d’entre eux.

Le profil type d’un consommateur de compléments alimentaires ? Une femme entre 18 et 34 ans, de catégorie socioprofessionnelle supérieure, prenant soin de sa santé. Les compléments alimentaires s’inscrivent généralement dans une logique globale d’hygiène de vie : les consommateurs évitent généralement les excès, ou utilisent plus largement des produits naturels au quotidien. Ils ont d’ailleurs une vision naturelle et positive des compléments alimentaires.

Qui sont les non-consommateurs ?

A l’opposé de la consommatrice type de compléments alimentaires, nous retrouvons deux types de non-consommateurs : l’un est retraité, l’autre est en couple, sans enfants.

Ces non-consommateurs manquent de considération pour les compléments alimentaires : ils n’en voient pas l’utilité et pensent qu’une alimentation équilibrée est suffisante. Ils ont d’ailleurs une vision plutôt « chimique » des compléments alimentaires. Ils voient cependant des intérêts aux compléments alimentaires. Les trois principaux : combler des carences alimentaires, bien vieillir et lutter contre la fatigue et le stress.

Quels sont les leviers sur lesquels agir ?

Pour un laboratoire de compléments alimentaires, 3 leviers sont à travailler pour convaincre et rassurer les consommateurs et les non-consommateurs.

  1. L’efficacité

Seuls 59 % des non-consommateurs sont d’accord avec l’affirmation « les compléments alimentaires sont efficaces ». Pour tous, les preuves d’efficacité sont nécessaires qu’il s’agisse d’études scientifiques ou du témoignage d’un professionnel de santé. Il est nécessaire pour les laboratoires de convaincre de l’efficacité, et par extension de l’utilité des compléments alimentaires. Un volet pédagogie autour des compléments alimentaires pourrait permettre d’aller à l’encontre des remarques négatives.

  1. Le prix

65 % des consommateurs considèrent que les compléments alimentaires sont trop chers. Le prix est également un frein à l’achat pour 20 % des non-consommateurs. Le prix est donc un enjeu majeur du marché des compléments alimentaires. Les consommateurs souhaiteraient par ailleurs un remboursement de ces produits.

  1. La prescription

Les professionnels de santé sont une clé pour l’achat de compléments alimentaires. Pour 52 % des non-consommateurs, c’est le médecin qui pourrait les convaincre de l’achat, suivi du pharmacien à 21 %. Pour les consommateurs, c’est le conseil du pharmacien qui est en tête, clé dans le processus d’achat, suivi par les conseils des amis et proches.

Si les compléments alimentaires sont spontanément décrits comme des produits de confort ou de nutrition santé, des efforts restent à fournir de la part des laboratoires pour améliorer l’image de leurs produits auprès des consommateurs.

 

Source :
Harris Interactive France, Les challenges et opportunités des compléments alimentaires, conférence présentée aux Nutriform Business Days 2019
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